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La troisième édition du Forum de Paris sur la Paix s’est tenue du 11 au 13 novembre dernier. Pandémie de la Covid-19 oblige, elle s’est tenue sous format numérique afin de respecter les mesures sanitaires, ce qui n’a pas empêché les intervenants d’avancer sur les questions de gouvernance mondiale. Différents thèmes ont ainsi été abordés, non sans faire écho aux valeurs de la Soka Gakkai qui œuvre au respect de la dignité de la vie ainsi qu’à l’établissement de la paix dans le monde.

Le rendez-vous des acteurs de la gouvernance mondiale

Le Forum de Paris sur la Paix s’est peu à peu imposé comme un événement incontournable. Tous les  acteurs de la gouvernance mondiale se réunissent à cette occasion afin d’échanger sur les solutions de gouvernance mondiale au travers d’actions collectives.

Cette édition était bien évidemment placée sous le spectre de la Covid-19, qui a suscité de nombreuses discussions.  On peut à ce titre évoquer le Président chinois Xi Jinping qui a appelé à la solidarité et à l’entraide pour combattre ensemble cette pandémie. Il a par ailleurs mis en avant la nécessité de veiller à une ouverture et à une totale coopération de tous les pays afin de mettre en œuvre la relance ainsi que pour assurer la justice, garante de la paix. De son côté, la directrice générale pour les politiques de développement et les partenariats de la Banque mondiale, Mari Pangestu, a rajouté qu’ « il nous incombe de reconstruire un monde plus vert, plus équitable. Car on ne souhaite pas revenir au monde d’avant la pandémie ». Des propos appuyés par Mohammad Yunus, lauréat du prix Nobel de la paix en 2006, pour qui « cette transformation doit viser zéro émission carbone, zéro concentration de richesse et zéro chômage ».

L’innovation et l’inclusion au cœur des enjeux de demain

Au cours de ces trois jours, les acteurs de la gouvernance mondiale ont souligné l’importance capitale d’œuvrer pour une économie juste et inclusive, notamment en prônant des systèmes de production durables sur le plan écologique. 

Le changement se caractériserait ainsi sous les traits de l’innovation, de la réglementation et de l’inclusion, pour un objectif de « prospérité raisonnée ».