Véritable exemple de sagesse et de paix, Thich Nhat Hanh présente un parcours de vie incroyable. Ces compétences sont nombreuses, ses pensées sont reconnues à travers le monde entier et ses ouvrages ont trouvé des milliers de lecteurs. Né en 1926, désormais âgé de 93 ans, Thich Nhat Hanh continue de promouvoir la paix à travers sa parole. Retour sur son parcours et ses convictions.
Un début de vie ancré dans la non-violence et le bouddhisme
Dès l’âge de 16 ans, Thich Nhat Hanh débute son apprentissage au sein d’un monastère. Sept ans plus tard, il devient moine dans sa ville de natale de Thua Thien, située dans le centre du Vietnam. Au début des années 1950, il décide de fonder une organisation visant à promouvoir la non-violence, qu’il nomme l’Institut des Hautes Études du Bouddhisme An Quang. Cette organisation deviendra plus tard le symbole de la lutte bouddhiste contre la Guerre du Vietnam. Puis au début des années 1960, Thich Nhat Hanh décide d’étudier les religions à l’Université de Princeton. C’est à ce moment que sa parole bouddhiste et son engagement pacifiste vont prendre une dimension internationale.
Une vie dédiée à la promotion de la paix dans le monde
Après trois ans d’études à Princeton, le moine vietnamien est reconnu en Occident comme une véritable figure de l’étude des religions et de la non-violence. Il enseigne alors à l’Université de Columbia afin de promouvoir la philosophie bouddhiste, basée sur l’importance de l’humain et de la paix. Il se rapproche alors des grandes figures pacifistes de l’époque, comme Martin Luther King et Thomas Merton. En parallèle, il crée l’Université bouddhique Van Hanh au Vietnam.
En 1969, en raison des violents conflits qui frappent le Vietnam, Thich Nhat Hanh se réfugie en France. Il obtient un titre d’enseignant à la Sorbonne, toujours animé par sa volonté de diffuser un enseignement de la paix et du bouddhisme. Il s’engage également auprès des réfugiés issus du Vietnam, du Laos et du Cambodge. Tout au long de sa vie, il assiste à de nombreux évènements internationaux afin de partager sa vision et de promouvoir la paix à travers le monde. Ainsi, il est également un des créateurs du Manifeste 2000, réalisé par l’UNESCO en l’honneur de l’année internationale de la culture et de la paix.
Depuis 1982, il a fondé un village bouddhiste dans le sud de la France, appelé le « village des pruniers ». Il y consacre désormais la fin de sa vie, en continuant de diffuser sa sagesse à travers sa parole et ses ouvrages.
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