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Quelle définition donner à la liberté devant les contraintes existentielles telles que l’impermanence, la maladie, la vieillesse et la mort ? Et quelles peuvent être les principaux obstacles pour s’en libérer et comment y faire face ? 

L’enseignement du bouddha est extrêmement variée, mais il y a en particulier des recommandations pour nous apprendre à vivre de manière harmonieuse afin d’éviter les souffrances. Par exemple, le premier précepte c’est de protéger toute vie, de pratiquer le don et le partage et puis d’être authentique, c’est-à-dire, ne pas prétendre d’être autre que ce que nous sommes. Il existe un autre moyen supplémentaire, mais fondamental enseigné par plusieurs mouvement bouddhiste comme la Soka Gakkai : la méditation. 

Se protéger des souffrances liées à des contraintes existentielles 

Les premières contraintes auxquelles le bouddha faisait allusion ce sont la maladie, la vieillesse et à la mort. Ces contraintes existentielles sont surtout liées à l’impermanence, c’est-à-dire à ne pas pouvoir éviter d’être malade de vieillir et de mourir. Par rapport à cela, la pratique de la voie du bouddha ne permet pas de supprimer ces contraintes, mais nous pouvons changer notre attitude vis-à-vis de celles-ci. Par exemple, au lieu de nous révolter contre l’impermanence, nous pouvons apprendre au contraire à s’harmoniser avec elle en apprenant le lâcher prise.

La méditation est un entraînement au lâcher-prise. Lors de cette pratique ils nous arrivent toutes sortes de pensées, de désir de peur et parfois d’émotion et cela a tendance à nous envahir l’esprit et par conséquent on devient dépendant de ses pensées. Donc le principe de base c’est de revenir constamment à l’attention focalisée sur la respiration et chaque fois qu’on revient à la conscience du corps, se produit automatiquement le lâcher prise qui n’appliquent pas de lutte mentale contre une pensée ou un désir, mais simplement par le fait de se recentrer sur le moment présent. 

Par ailleurs, ce qui nous prive souvent de notre liberté c’est que nous sommes dépendants de toute notre histoire passée depuis notre enfance sous forme de traumatisme et de conflits  qui se sont imprimés en nous et qui nous entraîne à avoir toujours un peu la répétition des mêmes réactions, des mêmes attitudes et qui nous empêchent d’être créatif dans notre vie. Et parce que nous sommes dépendants des conditionnements liés à notre histoire la pratique du zen ou de la méditation nous apprend à être dans le moment présent. Mais cela demande beaucoup d’entraînement car c’est une vraie discipline.